概要 |
On trouve divers noms de la gent animale dans le recueil de poèmes Aiiro no hiki (1936) d'ÔTE Takuji. Les animaux jouent un rôle considérable dans le monde fantasmagorique de ce poète.Jusqu'ici, cepen...dant, on n'a pas encore suffisamment traité ce sujet. Dans cet article nous essayons d'analyser le mode d'emploi des animaux dans le recueil de poèmes et en expliquer les sens symboliques. Constatons d'abords que sur les 255 poèmes, les 16 poèmes en prose inclus, dans Aiiro no hiki, on trouve 186 poèmes qui mentionnent quelque animal, ce qui compose une fréquence remarquable. Le poète introduit presque 70 différents termes concernant le monde animal, dont le plus souvent employé est l'oiseau (46 poèmes), suivi du poisson (28 poèmes), le serpent (24 poèmes), le cheval (19 poèmes), le chien (15 poèmes), le grenouille (10 poèmes), et le revenant (9 poèmes). L'oiseau est l'animal le plus aimé du poète. Outre le terme genenque d'oiseau, le poète aussi utilise 15 différents termes appartenant au genre: corbeau, pigeon, cygne, alouette, aigle, chouette, etc. Cette classification détaillée fait penser à une forte inspiration poétique donnée au poète par l'oiseau, être volant en l'air, souvent symbolisant la divinité. Mais, surtout caractéristique du poète est la comparaison de l'oiseau à la femmme, qui se rencontre dans le curieux mot combiné femme-oiseau (onna-dori). Dans le recueil de poèmes le poisson, qui habite dans l'eau, figure à la manière surréaliste comme être volant. Le poisson, qui est toujours muet, et ainsi différent de l'oiseau, du cheval et du chien à ce point de vue, est souvent isolé et triste. Chez ce poète japonais, comme dans la tradition littéraire occidentale, le serpent signifie le péché originel. On dirait que l'influence biblique semble irrésistible, et ce poète aussi se contente de s'y soumettre passivement. On peut dire la même chose à l'egard du mode d'emploi du cheval, qui est souvent décrit pâle comme celui de l'Apocalypse. Aussi fidèle à l'homme que le chien, le cheval paradoxalement conduit son maître à la mort. Le chien figure comme être aboyeur de nature comme dans certains poèmes de HAGIWARA Sakutarô, mais, chez ÔTE, il souvent reste muet et représente allégoriquement le poète lui-même, qui patiemment attend l'arrivée du moment de l'achèvement de son oeuvre. On ne peut pas oublier non plus des êtres impressionnants comme le grenouille ou le crapaud et le revenant. Ce dernier fait une très bonne explication de l'intention du poète de décrire des choses insaisissables et indéfinissables. Cette intention parfois va, semble-t-il, jusqu'à interdire au poète de définir ce qu'il voit et, dans ce cas-là, le poète est obligé de se contenter avec la répétition de l'expression vague et obscure "une chose de ... " ( ... no mono), qui dénote la présence de quelque chose inexprimable. Enfin, il sera intéressant de comparer les animaux monstrueux d'ÔTE avec ceux dans la peinture occidentale, par exemple, ceux de symbolistes comme Blake, Bocklin, Kubin, et chercher une source possible de l'inspiraion du poète.続きを見る
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